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Ben Hlima: Le projet de loi de finances menace la pérennité des hôtels

L'ancien membre du bureau exécutif de la Fédération tunisienne de l'hôtellerie, Mouna Ben Halima, est intervenue dans Midi Show, ce vendredi 10  novembre, déclarant que depuis les années 90 et jusqu'à aujourd'hui, le secteur hôtelier paye 3% à l'Etat sur le chiffre d'affaires en TTC (Toutes taxes comprises).

Elle a précisé qu'une nouvelle taxe, estimée à 3%, est venue s'ajouter à l'ancienne, dans le projet de loi de finances 2024; ce qui menace la pérennité des entreprises, en général et les établissements hôteliers, en particulier.

"Depuis 2012, le secteur passe de crise en crise et au lieu de nous consacrer des fonds au réaménagement de nos hôtels et à l'amélioration de nos services, nous serons dans l'obligation de les céder à l'Etat", a-t-elle déploré.

Mouna Ben Halima a souligné, dans ce sens, que le principe de partenariat dans l'imposition des taxes entre l'Etat et les spécialistes du domaine n'existe pas.

Elle a, par ailleurs, appelé à la mise en œuvre d'une justice fiscale pour les hôtels, en commençant par une augmentation des taxes qui ne dépasse pas 1% sur le chiffre d'affaires et à ne pas imposer d'augmentation de redevances d'hébergement aux clients de troisième âge, séjournant dans les hôtels.

L'invitée de Midi Show a, d'autre part, fait savoir que parmi les autres mesures prises dans la loi de finances 2024, il existe une augmentation de 40 dinars qui sera imposée aux touristes arrivant en Tunisie, par avion ou par bâteau.